Cette décision brutale a des conséquences immédiates :
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Refus de remboursement total ou partiel : Les patients concernés découvrent que leurs frais d’hospitalisation et/ou les honoraires médicaux en clinique privée ne sont plus pris en charge. Certains doivent avancer plusieurs milliers de francs, d’autres renoncent à leurs soins.
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Redirection forcée vers les HUG ou hors canton : Même lorsqu’un patient souhaite être soigné par son médecin habituel en clinique privée, il peut être contraint d’aller aux HUG (Hôpitaux Universitaires de Genève) ou dans un établissement hors du canton, sans considération pour son état de santé ou son suivi médical.
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Une insécurité juridique et financière : Les assurés continuent de payer leurs primes élevées mais ne bénéficient plus des prestations pour lesquelles ils ont souscrit leur assurance. Les contrats sont modifiés, sans consultation préalable.
Ce n’est pas une question de coûts médicaux : les honoraires des médecins n’ont pas augmenté. Ce sont les assureurs qui changent les règles du jeu, refusant désormais de reconnaître le modèle de facturation en vigueur.