Pourquoi les remboursements
sont bloqués ?

Depuis octobre 2024, plusieurs assurances complémentaires ont résilié leurs conventions avec les cliniques privées genevoises. Résultat : des centaines de patients se retrouvent sans remboursement intégral pour leurs soins en privé ou semi-privé.

Cette décision brutale a des conséquences immédiates :

  • Refus de remboursement total ou partiel : Les patients concernés découvrent que leurs frais d’hospitalisation et/ou les honoraires médicaux en clinique privée ne sont plus pris en charge. Certains doivent avancer plusieurs milliers de francs, d’autres renoncent à leurs soins.
  • Redirection forcée vers les HUG ou hors canton : Même lorsqu’un patient souhaite être soigné par son médecin habituel en clinique privée, il peut être contraint d’aller aux HUG (Hôpitaux Universitaires de Genève) ou dans un établissement hors du canton, sans considération pour son état de santé ou son suivi médical.
  • Une insécurité juridique et financière : Les assurés continuent de payer leurs primes élevées mais ne bénéficient plus des prestations pour lesquelles ils ont souscrit leur assurance. Les contrats sont modifiés, sans consultation préalable.
Ce n’est pas une question de coûts médicaux : les honoraires des médecins n’ont pas augmenté. Ce sont les assureurs qui changent les règles du jeu, refusant désormais de reconnaître le modèle de facturation en vigueur.

Quels sont les impacts ?

Patient

Pour les patients :

  • Perte du libre choix du médecin et de la clinique.
  • Rallongement des délais de prise en charge avec une surcharge des HUG.
  • Incertitude sur le remboursement de leur hospitalisation.
  • Rupture brutale de suivi pour des patients en cours de traitement.
Patient

Pour les médecins indépendants :

  • Perte d’autonomie si le modèle imposé par les assureurs se généralise.
  • Détérioration de la relation avec leurs patients, certains ne pouvant plus se faire soigner dans leur clinique habituelle.
Patient

Pour le système de santé genevois :

  • Une médecine libérale affaiblie, avec un risque de monopole des soins hospitaliers par le public.
  • Une surcharge des établissements publics.
  • Une diminution de la qualité des soins

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